Égalité des genres

Promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

« Stéréotype de genre », « plafond de verre », « plancher collant », « effet Matilda », « Effet Mathieu », « Effet Boys’ Club », « inégalité de répartition des tâches domestiques académiques », « invisibilisation », « syndrome de l’imposteur », sont autant de phénomènes participant à l’inégalité de genre en termes de carrière dans le milieu de la recherche. Lutter contre ces phénomènes pour établir une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un objectif majeur de nos sociétés.

En Europe et par voie de conséquence en France, la législation et la jurisprudence contribuent à renforcer ce principe et son application. Chacune des organisations dont l’IGF dépend (CNRS, Inserm, Université de Montpellier) a mis en place un plan d’action structuré pour promouvoir l’égalité professionnelle en leur sein qui lui est propre.

Ce plan s’articule autour de quatre actions majeures et répond à l’axe 5 de la loi de transformation de la fonction publique (Renforcer l’égalité professionnelle dans la fonction publique) :
• Évaluation de la situation institutionnelle
• Promotion des conditions assurant un égal accès aux responsabilités et évolutions de carrière
• Amélioration de l’articulation des temps de vie et accompagnement de la parentalité
• Lutte contre les discriminations, le sexisme, et les violences sexuelles (y compris LGBT Q +).

L’IGF s’engage activement dans la mise en place de ces plans pour œuvrer à la transformation de nos pratiques.

/ La situation de l’IGF en 2024

Quelques mesures simples à mettre en place pour participer au changement :

  • (Re)connaître l’existence actuelle d’inégalités professionnelles, notamment dans l’évolution de carrière
  • Prendre conscience de ses propres biais, souvent inconscients
  • Communiquer sans biais de genre
  • Être vigilant sur le respect de la parité, et l’absence de biais, dans ses processus de recrutement, d’évaluation, de soutien, d’invitations (séminaires, congrès)
  • Prendre en compte le facteur sexe dans ses expériences (y compris in vitro) / étudier ses hypothèses de travail sur les deux sexes
  • Signaler les inégalités, les attitudes ou les propos discriminatoires dont vous êtes témoins.